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L'appétit énergétique des centres de données pour l'IA force la relance des vieilles centrales à charbon à forte intensité carbone, ce qui compromet les objectifs climatiques des entreprises technologiques

Le , par Mathis Lucas

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L'essor de l'IA générative a provoqué une forte expansion du nombre de centres de données nécessaires à son fonctionnement. Ces centres de données sont énergivores, ce qui a entraîné une hausse des besoins énergétiques de l'industrie technologique. Elle se retrouve donc obligée de relancer les vieilles centrales à charbon afin de répondre à l'appétit énergétique de l'IA. Les prix élevés du gaz naturel et d'autres énergies moins polluantes poussent les opérateurs de centres de données vers cette option à forte intensité carbone. Ce changement compromet les engagements pris par les géants de la technologie en faveur de la neutralité carbone.

En dépit des avertissements des experts climatiques et de certains acteurs de la course à l'IA, les dépenses des entreprises technologiques dans le développement de l'IA n'ont cessé de croître. Les centres de données captent une bonne partie de ces investissements, avec des projets gigantesques tels que Stargate d'OpenAI et de Microsoft. Le secteur est aujourd'hui confronté à une bulle et l'impact environnemental de l'IA suscite des préoccupations.

Dans une interview accordée à l'AFP en septembre 2024, la chercheuse en IA Sasha Luccioni a déclaré que « l'IA générative accélère la crise climatique en raison de son appétit énergétique ». Sasha Luccioni estime qu'il est particulièrement décevant que les gens utilisent l'IA pour faire des recherches sur Internet. Elle avertit que l'IA générative consomme 30 fois plus d'énergie qu'un moteur de recherche, ce qui constitue un danger pour l'environnement.

« Si vous vous souciez de l'environnement, réfléchissez à deux fois avant d'utiliser l'IA. Je trouve particulièrement décevant que l'IA générative soit utilisée pour faire des recherches sur Internet », a déploré la scientifique lors de l'interview qui a eu lieu en marge de la conférence ALL IN sur l'IA, à Montréal.


Sasha Luccioni est une scientifique de premier plan spécialisée dans l'IA, l'éthique et la durabilité. Elle est titulaire d'un doctorat en intelligence artificielle et a une dizaine d'années d'expérience dans la recherche et l'industrie. Elle est responsable du climat chez Hugging Face, une startup qui développe des systèmes d'IA open source responsable, où elle dirige la recherche, le conseil et le renforcement des capacités pour améliorer la durabilité des systèmes d'IA.

Le retour en grâce des vieilles centrales à charbon polluantes

Ce changement intervient dans un contexte de pressions plus larges au sein du secteur, où les Big Tech tels que Google et Microsoft se livrent à une course effrénée pour développer leurs infrastructures informatiques. L'ironie est flagrante : les entreprises qui s'engagent à atteindre la neutralité carbone soutiennent indirectement le combustible fossile le plus polluant, car la fiabilité du charbon l'emporte à court terme sur les énergies renouvelables intermittentes.

Aux États-Unis, les centres de données connaissent une transition importante vers l'énergie produite à partir du charbon en raison de la hausse des prix du gaz naturel et de la croissance rapide de la demande en électricité. Selon la société de services financiers Jefferies, les opérateurs de centres de données se précipitent pour connecter de nouvelles capacités au réseau électrique, avec une croissance accélérée de la charge prévue pour la période 2026-2028.

Cette hausse de la demande entraîne une reprise inattendue de la production de charbon, qui a augmenté de près de 20 % depuis le début de l'année 2025. Jefferies indique : « nous relevons notre estimation de la production d'électricité à partir du charbon d'environ 11 % (en raison de facteurs de capacité plus élevés) et prévoyons qu'elle restera élevée jusqu'en 2027 grâce à des prix du combustible favorables par rapport au gaz (en particulier pour le parc existant) ».

Des avertissements ont été lancés en 2024, indiquant que la demande énergétique croissante due à la prolifération des centres de données aux États-Unis risquait de dépasser la capacité de production disponible, ce qui pourrait prolonger la durée de vie des vieilles centrales à charbon polluantes.

À Omaha, une compagnie d'électricité a renoncé à son projet d'arrêter de brûler du charbon pour produire de l'électricité, invoquant la nécessité d'alimenter les centres de données situés à proximité. La compagnie a estimé que la mise hors service des générateurs à charbon de la centrale électrique de North Omaha risquait d'entraîner des pénuries d'électricité dans le district, compte tenu des besoins énergétiques croissants de ces installations.

Impacts de ce revirement sur le climat et l'environnement

Plusieurs compagnies d'électricité retardent la mise à la retraite des centrales à charbon, malgré l'impact environnemental et climatique. La combustion continue du charbon affecte la qualité de l'air local à proximité des centrales électriques et entrave les efforts plus larges visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Le groupe militant Greenpeace a qualifié le charbon de « moyen de production d'énergie le plus sale et le plus polluant ».

Les défenseurs de l'environnement avertissent que cela pourrait compromettre les objectifs climatiques des États-Unis, les émissions de charbon pouvant augmenter de 10 à 15 % dans les États clés d'ici 2026. Pourtant, pour les opérateurs, le calcul est simple : les modèles d'entraînement de l'IA exigent une alimentation électrique constante et ininterrompue que l'énergie solaire ou éolienne ne peut pas toujours garantir sans d'énormes batteries de secours.

L'impact environnemental s'étend à l'échelle mondiale. Sasha Luccioni a déclaré que les outils d'IA peuvent émettre plusieurs tonnes de CO₂ par jour et ajoute que l'utilisation des chatbots d'IA générative comme outil de recherche en ligne pourrait avoir de graves conséquences sur l'environnement et le climat. « Je trouve particulièrement décevant que l'IA générative soit utilisée pour faire des recherches sur Internet », a déploré la scientifique au micro de l'AFP.

Un rapport de Morgan Stanley publié en 2024 prévoit que les centres de données émettront jusqu'à 2,5 milliards de tonnes de gaz à effet de serre dans le monde d'ici 2030, soit trois fois plus que les émissions qui auraient été produites sans le développement de la technologie d'IA générative.

Les générateurs à turbine alimentés au gaz naturel étaient le choix privilégié pour alimenter le boom actuel de la construction de centres de données, d'autant plus qu'ils peuvent être installés directement sur le campus pour assurer une production locale. Mais les prix actuels du gaz ont rendu cette option moins intéressante sur le plan économique. Les promoteurs privilégient les sources d'énergie facilement disponibles pour leur construction initiale.

Rechercher un équilibre entre innovation et durabilité

Le dernier rapport du département américain de l'Énergie prévoit que la consommation énergétique des centres de données nationaux doublera d'ici 2028, sous l'impulsion de l'IA générative. Si les opérateurs peuvent mettre leurs installations en service le plus rapidement possible tout en s'engageant à utiliser des énergies renouvelables, ils le feront, mais la solution provisoire sera celle qui est disponible, à savoir probablement le gaz naturel ou le charbon.

Par exemple, le projet de Rainbow Energy dans le Dakota du Nord vise à alimenter un centre de données de 300 MW directement à partir de la plus grande centrale à charbon de l'État. De telles stratégies de colocation minimisent les pertes de transmission, mais renforcent la dépendance aux combustibles fossiles. Le plan carbone actualisé de Duke Energy mise sur le charbon pour la croissance des centres de données, invoquant le recul des règles en matière de pollution sous l'administration Trump.

En avril 2025, le président américain Donald Trump a signé un décret pour relancer le « beau charbon » afin de répondre à l'appétit énergétique des centres de données pour l'IA. Pourtant, les experts avertissent que les centrales à charbon sont très coûteuses à exploiter et constituent un désastre pour l'environnement et le climat. Les écologistes ont jugé cette initiative dépassée, affirmant que « le charbon est sale, non compétitif et non fiable ».

Les mesures de l'administration Trump affectent le développement des énergies renouvelables, notamment le gel des processus d'approbation des projets éoliens et l'annonce de restrictions sur les nouveaux projets solaires et éoliens, les responsables invoquant des préoccupations liées à l'utilisation des terres et aux coûts. Cette orientation politique contraste avec les recherches indiquant que les énergies renouvelables pourraient alimenter les centres de données à un coût inférieur à celui des combustibles fossiles.

Perspectives : intersections entre politique et technologie

À mesure que le secteur évolue, les efforts visant à convertir les centrales à charbon en...
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 23/10/2025 à 10:31
Citation Envoyé par pascalbaudry Voir le message
Donc aujourd'hui, la France a la possibilité d'être autonome en énergie, mais paye sur les marchés pour écouler ses pics de production des centrales, car elles ne s'éteignent pas immédiatement.
L'UE force EDF a vendre de l'énergie à perte sur les marchés, à cause de ces histoires de concurrence :
Cependant, les directives européennes sur la libéralisation du marché de l'énergie (depuis les années 1990) obligent la France à ouvrir la concurrence, ce qui a conduit à des mécanismes nationaux comme l'ARENH (Accès Régulé à l'Électricité Nucléaire Historique). Ce dispositif, instauré par la loi NOME de 2010 pour respecter les règles de concurrence de l'UE, contraint EDF à vendre une partie de sa production nucléaire (environ 25 % historiquement, soit 100 TWh/an) à un prix fixe bas (42 €/MWh jusqu'en 2023) à des fournisseurs alternatifs. Lorsque les prix de marché explosent (comme en 2021-2022, jusqu'à 300 €/MWh), cela génère des pertes pour EDF, car le prix ARENH est inférieur à ses coûts de production (estimés à 60 €/MWh par la CRE en 2020).
  • Pertes pour EDF : En 2022, EDF a enregistré une perte record de 18 milliards €, en partie due à l'ARENH (subventionnant les concurrents comme TotalEnergies ou Engie). EDF a même poursuivi l'État français pour 8,3 milliards € en 2022.
  • Critiques : Syndicats (CGT, FO) et analystes dénoncent un "échec de la libéralisation" imposée par l'UE, favorisant les spéculateurs au détriment du service public. Des posts récents sur X (ex-Twitter) relaient ces griefs, accusant l'UE de "détruire EDF".
La libéralisation c'est de la merde, la nationalisation c'est bien.
La France devrait construire des centrales nucléaire, les Français devraient avoir accès à un prix du kWh très faible. Le prix du kWh TTC devrait être inférieur à 10 centimes.

Le marché union européen de l'énergie est un handicap :
Les prix de l'électricité sur le marché européen sont fortement influencés par le système de tarification marginale (ou "merit order"). Dans ce système, le prix de l'électricité est fixé par la dernière unité d'énergie produite pour répondre à la demande, souvent la plus chère (généralement des centrales à gaz ou à charbon en période de pic). Cela signifie que le prix du gaz naturel a un impact majeur sur le prix de l'électricité, même pour des sources comme le nucléaire ou l'éolien, qui ont des coûts de production plus bas.
On ne peut pas faire de centre de données dans l'UE, parce que l’électricité coûte trop cher.
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Avatar de Christophe
Responsable Systèmes https://www.developpez.com
Le 23/10/2025 à 19:28
De toute façon ça ne peut pas tenir. Si l’énergie coute trop chère, les utilisateurs de l'IA ne pourront pas utiliser celle-ci car ils n'auront pas l'accès à l'énergie pour alimenter les PC qui feront les prompt.

Bien-sûr je caricature, mais vu le contexte, l'accès à l’énergie sera limité face à l'augmentation du besoin et sera donc plus couteuse, cout répercuté sur les utilisateurs qui subiront en plus le cout supplémentaire de l'énergie dont eux ont également besoin.

Ca ne peut créer qu'un système à 2 vitesses.
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Avatar de pascalbaudry
Membre du Club https://www.developpez.com
Le 24/10/2025 à 12:47
Bonjour,

Comprenez-vous que le prix de l'électricité du marché européen nous est imposé par l'Allemagne et n'a rien à voir avec le prix réel de production ?
Dire que l'électricité nucléaire n'est pas chère est un euphémisme, personne n'informe sur le prix d'un démantèlement de centrale, celui de Super-Phénix, créé en 1974, réemployé en 1994, arrêté en 1997, n'est toujours pas terminé :
https://reglementation-controle.asnr...ur-superphenix
https://fr.wikipedia.org/wiki/Superph%C3%A9nix
Et quid du coût de gestion des déchets dont les déchets ultimes, plus de 300 000 ans, je crois.

J'espère bien que l'on ne va pas laisser construire de centre de données pour l'IA en France,
https://www.capital.fr/entreprises-m...france-1517768
et une quinzaine supplémentaires de prévu, car si cette industrie se vautre, nous devrons payer les infrastructures comme dito.

Ajout :
Méfiez-vous de ces modes technologiques indispensables : "Si on ne suit pas, on est mort, arriérés, complètement dépassés", car elles n'ont qu'un seul but, enrichir les entreprises qui maîtrisent ce changement technologique. Souvenez-vous, ceux qui le peuvent ), du bond technologique des "autoroutes de l'information" à la fin du siècle dernier qui a mené au crack de 2001 suite à la spéculation effrénée sur les néo-entreprises de l'internet.

Je ne maîtrise pas le sujet de l'Arenh et ses abus, mais comment peut-on imposer un marché captif national (digression :sachant comment sont gérées les entreprises nationales !!) et que la même entreprise soit concurrente sur les marchés étrangers ?
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 21/10/2025 à 9:31
Le coût caché des requêtes ChatGPT : 2,5 milliards de requêtes par jour, consommant environ 850 mégawattheures d'électricité, soit l'énergie nécessaire pour recharger 14 000 véhicules électriques
S'il n'y avait que ça, mais la meilleure serait d'avoir les statistiques que les fournisseurs de service IA ne fournissent pas: A quel usage est utilisé l'IA?

Et là, vous allez fondre en larmes!!!

Parce que si je me fie aux gens que je connais, le 99% des questions relèvent simplement de la "connerie sans nom"! C'est de l'énergie dépensée pour rien alors que l'on a une planète que l'on transforme en zone inhabitable pour l'espèce humaine...
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 21/10/2025 à 11:36
Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
A quel usage est utilisé l'IA?
J'imagine que c'est principalement utilisé comme alternative aux moteurs de recherche.
C'est également très utile pour corriger des textes ou rédiger des e-mails.

Citation Envoyé par Jade Emy Voir le message
Malgré ces critiques, l'administration Trump a récemment dévoilé une feuille de route ambitieuse visant à accélérer le développement de l'énergie de fusion nucléaire, la positionnant comme la pierre angulaire de l'alimentation de l'infrastructure florissante de l'IA du pays.
C'est n'importe quoi, on ne peut pas planifier des percées technologiques...
Ce serait complètement débile comme dire à l'industrie automobile "en 2035 on interdit la vente de véhicule thermique neuf, démerdez-vous pour mettre en place des nouvelles technologies d'ici là".
Alors qu'on ne sait pas quand une technologie capable de remplacer le thermique arrivera, pour l'instant il n'y a rien de sérieux. (des batteries géantes ça ne peut pas être une solution )
Des entreprises travaillent sur des carburants alternatifs.

Citation Envoyé par Jade Emy Voir le message
Publiée par le ministère de l'Énergie, cette stratégie décrit la voie à suivre pour déployer la première génération de centrales à fusion d'ici le milieu des années 2030, en mettant l'accent sur un cadre « Construire-Innover-Croître » qui vise à aligner les investissements publics sur l'innovation du secteur privé.
Il est peu probable que les USA réussissent à construire une centrale à fusion dans les années 1930.
À moins que des gros progrès aient été fait en secret.

Il est possible que les USA aient fait de l'espionnage industrielle et volent le travail des scientifiques chinois.
Aujourd'hui la Chine est forte en innovation technologique.

=======
Il est possible que dans le futur les centres de données consomment moins d'énergie (principalement parce que plein d'entreprises vont faire faillite et qu'il y aura donc besoin de moins de centre de données).
Cette énergie économisé pourra être utilisé pour faire autre chose (par exemple attirer les industries européennes qui ne se sont pas encore complètement installé aux USA ou recharger des véhicules électriques... ).
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Avatar de pascalbaudry
Membre du Club https://www.developpez.com
Le 23/10/2025 à 5:52
Prions que cette nouvelle industrie ne se casse pas la gueule car les investissements en infrastructures pour les alimenter seront à financer malgré tout.
Et pourquoi donner la priorité à ces nombreux centres de données avant l'équipement des villes en forte croissance ?
Se comporter comme des macaques qui singent les USA, c'est courir à notre perte.
D'ailleurs, n'est-ce pas leur stratégie pour nous détruire ?
1995-2000 : Les autoroutes de l'information
2000-2008 : les véhicules d'investissement
2010-2019 : taux d'intérêt à zéro
2020-2021 : COVID
2020-2026 : les datas centers

https://www.lemonde.fr/pixels/articl...5_4408996.html
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Avatar de Christophe
Responsable Systèmes https://www.developpez.com
Le 23/10/2025 à 8:33
Il risque d'y avoir un accès à 2 vitesses aussi bien pour l'IA que pour l'énergie.

Si l'électricité devient une source rare, qui pourra payer le plus pour celle-ci et qui y aura donc accès ?
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 23/10/2025 à 8:58
Citation Envoyé par Christophe Voir le message
Il risque d'y avoir un accès à 2 vitesses aussi bien pour l'IA que pour l'énergie.

Si l'électricité devient une source rare, qui pourra payer le plus pour celle-ci et qui y aura donc accès ?
les pays qui auront de l'énergie déjà, les usa, la Russie, la chine par exemple.
l’Europe est déjà dans la seconde zone, elle achète a prix fort ce que le reste du monde veut bien lui donner, rendant au passage toute industrie non viable par ce cout prohibitif.
L'europe subit bien plus les sanctions contre la russie que l'inverse.

Ensuite ce sera logiquement priorité a ce qui dégage le plus de marge. Si la facture du citoyen lambda marge peu alors oui il sera le dernier servie.

Donc le citoyen européen sera à la fin de la chaine alimentaire
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Avatar de pascalbaudry
Membre du Club https://www.developpez.com
Le 23/10/2025 à 9:58
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
les pays qui auront de l'énergie déjà, les usa, la Russie, la chine par exemple.
l’Europe est déjà dans la seconde zone, elle achète a prix fort ce que le reste du monde veut bien lui donner, rendant au passage toute industrie non viable par ce cout prohibitif.
...:
Il y a actuellement trop d'énergie produite par l'Allemagne qui nous la refile, production issue des éoliennes du nord, ce qui a déjà eu lieu par le passé, c'est la Pologne qui a subi le surcroît d'énergie.

Le plus gros problème du réseau européen, et des autres je suppose, je ne sais pas si d'autres pays ont trouvé une meilleure solution, est que la consommation doit être identique à la production sinon il y a une chute de tension en cas de faiblesse de production et des délestages en cas de surproduction.

Aujourd'hui les allemands nous ont imposé un coût d'énergie uniforme quelque soit le mode de production, soit disant pour éviter la concurrence déloyale du nucléaire français, car eux se fournissaient en Russie pour le gaz, pour une nation qui a une balance commerciale toujours largement positive, c'est fort de café, ce qui a entraîné l'envol du coût au début de la coupure des gazoducs Nordstream. L'Espagne et le Portugal, d'autres aussi, je crois, ont appliqué un tarif national pour sauvegarder leurs entreprises.

Donc aujourd'hui, la France a la possibilité d'être autonome en énergie, mais paye sur les marchés pour écouler ses pics de production des centrales, car elles ne s'éteignent pas immédiatement.
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 23/10/2025 à 10:10
Citation Envoyé par pascalbaudry Voir le message
Il y a actuellement trop d'énergie produite par l'Allemagne qui nous la refile, production issue des éoliennes du nord, ce qui a déjà eu lieu par le passé, c'est la Pologne qui a subi le surcroît d'énergie.

Le plus gros problème du réseau européen, et des autres je suppose, je ne sais pas si d'autres pays ont trouvé une meilleure solution, est que la consommation doit être identique à la production sinon il y a une chute de tension en cas de faiblesse de production et des délestages en cas de surproduction.

Aujourd'hui les allemands nous ont imposé un coût d'énergie uniforme quelque soit le mode de production, soit disant pour éviter la concurrence déloyale du nucléaire français, car eux se fournissaient en Russie pour le gaz, pour une nation qui a une balance commerciale toujours largement positive, c'est fort de café, ce qui a entraîné l'envol du coût au début de la coupure des gazoducs Nordstream. L'Espagne et le Portugal, d'autres aussi, je crois, ont appliqué un tarif national pour sauvegarder leurs entreprises.

Donc aujourd'hui, la France a la possibilité d'être autonome en énergie, mais paye sur les marchés pour écouler ses pics de production des centrales, car elles ne s'éteignent pas immédiatement.
il y'a ce qui est possible de faire, et il y'a la situation actuel (et qui va le rester longtemps).
Oui comme vous dites l’Europe et la france a du potentiel pour améliorer la situation. Mais es ce que la france va le faire ? es ce que le prix de l'électricité va baisser ? je n'ai vu aucun projet allant dans ce sens. Déja la relance du nucléaire en France est très compliqué, plus aucun talents sur le marché...
au mieux se sera une promesse de campagne d'un partis politique en 2027.
Pendant ce temps les entreprises sont en train de crever (et licencie), ou alors se cassent aux usa la ou l'énergie et 2 fois moins cher.

On reste toujours sur du potentiel théorique, oui l’Europe peut produire de l’électricité à bas cout (pour le gaz et le pétrole c'est plus compliqué, gaz très importante pour l'industrie chimique, voir BASF qui se casse aux usa)
Je rappelle que BASF à plus d'un siecle, elle a survécut a 2 guerre a mondiale, la crise économique en europe de 2025 est visiblement plus dur pour elle que celle de 2008 ou la défaite d'Hitler.
J'ai vu passer un article sur duralex y'a pas longtemps, je ne vois pas a quel moment quelqu'un de sérieux peut y croire, le cout en électricité et tels que faire du verre en France est impossible (sans droit de douane).
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