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Les grands mineurs de cryptomonnaies au USA doivent désormais déclarer leur consommation d'énergie au gouvernement
La consommation électrique mondiale varie de 67 TWh à 240 TWh en 2023

Le , par Bruno

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L'administration Biden aux États-Unis a décidé de demander aux grands mineurs de cryptomonnaies de déclarer leur consommation d'énergie, suite aux préoccupations croissantes concernant l'impact de cette activité sur les réseaux électriques et le changement climatique. Selon l'Administration de l'information sur l'énergie, 137 installations minières aux États-Unis ont représenté 2,3 % de la demande d'électricité du pays en 2023. Les craintes portent sur les tensions sur le réseau électrique, l'augmentation potentielle des prix de l'électricité et les émissions de dioxyde de carbone.

Les opérations de cryptomonnaie ont consommé autant d'électricité en 2023 que l'ensemble de l'Australie, représentant jusqu'à 1 % de la demande mondiale d'électricité. Les États-Unis, où ces opérations sont en expansion rapide, sont particulièrement préoccupés. Certaines régions ont vu les coûts énergétiques augmenter, et des inquiétudes sont soulevées quant à l'impact environnemental, avec des estimations suggérant que les opérations de cryptomonnaie aux États-Unis rejettent entre 25 et 50 millions de tonnes de CO2 par an.


L'administration incite les entreprises de cryptomonnaies à développer des systèmes d'énergie renouvelable pour réduire leur dépendance au réseau, mais des critiques soulignent que certaines sociétés se situent à proximité d'installations d'énergie renouvelable, détournant ainsi de l'énergie propre destinée à d'autres utilisateurs et augmentant la demande globale d'électricité.

L'impact énergétique du minage de cryptomonnaies : Une menace pour la stabilité électrique

Selon l'Agence d'information sur l'énergie (EIA), plus de 2 % de la production d'électricité américaine est actuellement dédiée au minage de cryptomonnaies, équivalant à l'ajout d'un État supplémentaire au réseau électrique. Suite à la répression en Chine, de nombreuses opérations minières se sont relocalisées aux États-Unis, représentant près de 38 % du minage mondial de bitcoins en 2022.

Comme l'extraction et l'expansion de ces crypto-actifs dépendent entièrement de l'approvisionnement en énergie, leur évaluation est particulièrement vulnérable aux politiques climatiques des juridictions. L'augmentation de l'exposition financière à ces crypto-actifs est donc susceptible de contribuer à accroître le risque de transition pour le système financier.

Certains crypto-actifs tels que le bitcoin et l'éther ont une empreinte carbone importante et on estime qu'ils consomment chaque année une quantité d'énergie similaire à celle de certains pays de taille moyenne. Bien que ces estimations varient et diffèrent d'une année à l'autre, elles placent la consommation d'énergie annualisée estimée au même niveau que la consommation d'énergie annuelle de certains pays, tels que l'Espagne, les Pays-Bas ou l'Autriche, et la capacité de production annuelle d'électricité du barrage des Trois Gorges, la plus grande centrale électrique du monde en termes de capacité installée.

La demande d'électricité associée aux opérations de minage de cryptomonnaies aux États-Unis a augmenté très rapidement au cours des dernières années. Selon les estimations de l’EIA, la consommation annuelle d'électricité liée à l'extraction de cryptomonnaies représente probablement entre 0,6 % et 2,3 % de la consommation d'électricité aux États-Unis.

Cette consommation supplémentaire d'électricité a attiré l'attention des décideurs politiques et des planificateurs de réseaux, préoccupés par ses effets sur les coûts, la fiabilité et les émissions. Les principaux défis associés au suivi de la consommation d'énergie du minage de cryptomonnaies comprennent la difficulté d'identifier l'activité de minage de cryptomonnaies parmi des millions de clients américains et la nature dynamique du marché des cryptomonnaies, où les actifs miniers peuvent être rapidement déplacés vers des zones où les prix de l'électricité sont moins élevés.

L’EIA a développé des estimations générales de la consommation d'électricité par les opérations de minage de cryptomonnaies aux États-Unis en utilisant à la fois des approches descendantes et ascendantes. L’approche descendante s'appuie sur les données du Cambridge Centre for Alternative Finance, qui gère un indice estimant la consommation d'électricité mondiale et nationale des activités liées aux cryptomonnaies. Elle a également développé sa propre approche ascendante, qui consiste à collecter des données relatives à l'emplacement des opérations individuelles de minage de cryptomonnaies et à la quantité d'électricité que chaque installation déclare utiliser.

« À mesure que le minage de cryptomonnaies a augmenté aux États-Unis, les inquiétudes se sont accrues quant à la nature énergivore de l'activité et à ses effets sur l'industrie américaine de l'électricité », a déclaré l'EIA dans un nouveau rapport, à la suite de l'annonce. « Les inquiétudes exprimées à l'EIA comprennent les tensions sur le réseau électrique pendant les périodes de forte demande, le potentiel d'augmentation des prix de l'électricité, ainsi que les effets sur les émissions de dioxyde de carbone liées à l'énergie ».

Une approche descendante pour déterminer la consommation d'électricité du minage de cryptomonnaies

Le Cambridge Bitcoin Electricity Consumption Index (CBECI), publié par le Cambridge Centre for Alternative Finance, fournit des estimations de la demande d'électricité des opérations de minage de Bitcoin et d'Ethereum sur une base quotidienne et annuelle. En utilisant les estimations du CBECI, nous pouvons estimer la demande d'électricité liée à Bitcoin.

La méthodologie utilisée dans le CBECI est basée sur une approche hybride descendante qui construit un panier de matériel réel, qui représente une unité de minage typique, avec l'hypothèse sous-jacente que les participants au minage de Bitcoin sont des agents économiques rationnels.

Demande d'énergie du réseau Bitcoin


Les estimations quotidiennes et annuelles de la CBECI comprennent des limites théoriques inférieures et supérieures ainsi qu'un montant estimé sur la base des hypothèses les plus probables. L'inclusion de ces limites reflète l'incertitude inhérente à leurs estimations. L'indice est mis à jour toutes les 24 heures car les mineurs de cryptomonnaies augmentent ou réduisent leurs activités en fonction des fluctuations des prix et de la disponibilité de l'équipement de minage, de sorte que la consommation d'électricité peut changer rapidement.

La fourchette estimée par le CBECI de la demande d'électricité pour le minage de Bitcoin à la fin du mois de janvier 2024 était assez large, avec une estimation de 19,0 GW et des limites inférieure et supérieure de 9,1 GW et 44,0 GW, respectivement. En multipliant ces appels de puissance moyens par les heures d'une année, on obtient la demande annuelle totale d'électricité : 80 térawattheures (TWh) (limite inférieure), 170 TWh (estimation) et 390 TWh (limite supérieure).

Le CBECI estime que la consommation mondiale d'électricité liée au minage de bitcoins varie de 67 TWh à 240 TWh en 2023, avec une estimation ponctuelle de 120 TWh. L'Agence internationale de l'énergie a estimé la consommation mondiale d'électricité en 2023 à 27 400 TWh. Les estimations du CBECI situent donc la consommation d'électricité liée au minage de bitcoins en 2023 entre 0,2 % et 0,9 % de la demande mondiale d'électricité. Sur la base de ces estimations, la consommation mondiale d'électricité pour le minage de cryptomonnaies était à peu près la même que la consommation totale d'électricité en Grèce ou en Australie, respectivement.

Le CBECI suit également la répartition géographique du minage de bitcoins, ce qui permet d'estimer la consommation d'électricité dans différents pays. Le CBECI estime que la part mondiale du minage de bitcoins réalisée aux États-Unis est passée de 3,4 % en janvier 2020 à 37,8 % en janvier 2022, dernier mois pour lequel des estimations publiées sont disponibles.

En supposant que la part de l'activité mondiale aux États-Unis reste d'environ 38 %, EIA estime que la consommation d'électricité liée au minage de bitcoins basé aux États-Unis est comprise entre 25 TWh et 91 TWh. Cette estimation représente 0,6 % à 2,3 % de la demande totale d'électricité aux États-Unis en 2023, qui était de 3 900 TWh. Cette estimation de la demande d'électricité aux États-Unis pour le minage de cryptomonnaies correspondrait à une demande annuelle allant de plus de trois millions à plus de six millions de foyers. Le bas de la fourchette correspondrait à la consommation annuelle d'électricité d'États entiers tels que l'Utah et la Virginie-Occidentale, entre autres. Il convient de noter que les estimations basées sur le CBECI fournies ici sont uniquement basées sur le bitcoin et n'incluent pas d'autres crypto-monnaies à preuve de travail.

Étant donné que la majeure partie de l'électricité produite dans le monde provient de la combustion de combustibles fossiles, tout ce qui augmente la demande d'énergie augmente également la quantité de dioxyde de carbone rejetée dans l'atmosphère. Le groupe de défense des énergies propres RMI estime que les opérations de cryptomonnaie aux États-Unis rejettent entre 25 et 50 millions de tonnes de CO2 chaque année. C'est la même quantité que les émissions annuelles de diesel de l'industrie ferroviaire américaine.

Les crypto-monnaies ont un problème de consommation d'énergie. On estime que le bitcoin à lui seul consomme 127 térawattheures (TWh) par an, soit plus que de nombreux pays, dont la Norvège. Aux États-Unis, on estime que l'activité des cryptomonnaies émet entre 25 et 50 millions de tonnes de CO2 par an, ce qui équivaut aux émissions annuelles du carburant diesel utilisé par les chemins de fer américains.

Qu'est-ce que la preuve de travail (Proof-of-Work) et la preuve d'acquisition (Proof-of-Stake) ?

La preuve de travail (PoW) et la preuve d'acquisition (PoS) sont des protocoles destinés à valider les transactions et à maintenir la décentralisation et la sécurité du réseau blockchain. La preuve de travail est un mécanisme utilisé par le bitcoin pour réguler la création de blocs et l'intégrité du réseau par le biais du processus de minage. PoS est un mécanisme de consensus alternatif qui délègue le contrôle du réseau aux propriétaires d'un jeton donné. Le PoW a longtemps été critiqué pour son intensité énergétique.

Les législateurs s'intéressant de plus en plus aux effets du minage du bitcoin, tant du point de vue de l'environnement que de la résilience du réseau, il est indispensable de réduire la consommation d'énergie de cette cryptomonnaie. Le bitcoin est la seule grande monnaie qui utilise le minage par preuve de travail. L'importante consommation d'énergie associée au minage par preuve de travail est une conséquence inévitable de la nature fondamentale de ses algorithmes. Certaines sociétés de cryptomonnaies ont trouvé des moyens de réduire considérablement leur empreinte énergétique. En 2022, la société de cryptomonnaie Ethereum a annoncé une mise à jour logicielle qui a permis de réduire de plus de 99 % les émissions de carbone de ses opérations minières.

Ethereum est passé à un mécanisme de consensus par preuve d'enjeu beaucoup moins énergivore, réduisant l'utilisation électrique du réseau de plus de 99,9 %. Voici, une discussion sur la différence entre la preuve de travail et la preuve d'enjeu. Une seule transaction sur le réseau Ethereum proof-of-stake est maintenant similaire à l'utilisation électrique d'une transaction Mastercard. « Par conséquent, lorsque nous parlons de l'impact des émissions de la crypto, nous parlons maintenant en grande partie de l'impact des émissions du Bitcoin.

« La modification du mécanisme de consensus de Bitcoin permettrait également d'atténuer l'important problème des déchets électroniques de Bitcoin. Comme la preuve d'enjeu et d'autres protocoles à faible consommation d'énergie nécessitent moins de puissance de calcul et aucun équipement spécialisé, l'abandon de la preuve d'enjeu par Bitcoin signifierait que le réseau nécessiterait beaucoup moins de matériel - une victoire supplémentaire pour le climat », déclare le groupe de défense des énergies propres RMI.

À partir de la semaine prochaine, l'EIA interrogera les mineurs de cryptomonnaies commerciaux identifiés, qui sont tenus de répondre en fournissant des détails sur leur consommation d'énergie. L'Office of Management and Budget (OMB) a autorisé l'enquête le 26 janvier 2024, en tant que demande de collecte de données d'urgence.

L'EIA sollicitera également les commentaires du public sur la collecte des données relatives à l'utilisation de l'énergie par les mineurs de crypto-monnaies. « Nous avons l'intention de continuer à analyser et à écrire sur les implications énergétiques des activités de minage de cryptomonnaies aux États-Unis », a déclaré l'administrateur de l'EIA, Joe DeCarolis. « Nous nous concentrerons plus particulièrement sur l'évolution de la demande d'énergie pour le minage de crypto-monnaies, nous identifierons les zones géographiques de forte croissance et nous quantifierons les sources d'électricité utilisées pour répondre à la demande de minage de cryptomonnaies ».


La transparence dans la déclaration de la consommation d'énergie des installations minières de cryptomonnaies est cruciale pour évaluer l'ampleur de l'impact environnemental de cette industrie. Le fait que 137 installations aient représenté 2,3 % de la demande d'électricité aux États-Unis en 2023 souligne l'importance de surveiller cette activité de près.

Cependant, l'efficacité de cette initiative dépendra de plusieurs facteurs. Tout d'abord, il sera essentiel que les données déclarées soient précises et vérifiables. Les grands mineurs devront coopérer pleinement pour garantir la crédibilité de l'information fournie. De plus, l'administration devra mettre en place des mécanismes de suivi et de contrôle robustes pour s'assurer que les déclarations sont conformes à la réalité.

Par ailleurs, bien que la collecte de données soit une étape importante, il sera tout aussi crucial que ces informations conduisent à des actions concrètes. Si les résultats révèlent une surconsommation importante et des impacts environnementaux substantiels, l'administration devra envisager des mesures réglementaires pour encadrer et réduire ces activités.

Sources : EIA (1, 2), RMI, CBECI

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?

Est-ce une décision positive ou négative de l'administration Biden d'exiger que les grands mineurs de cryptomonnaies déclarent leur consommation d'énergie au gouvernement ?

Voir aussi :

Plus de 2 % de la production d'électricité aux États-Unis est destinée au bitcoin : la quête de richesse s'accompagne d'un lourd tribut écologique

L'Europe doit interdire le minage de Bitcoin pour atteindre l'objectif climatique de 1,5°C à Paris, selon les régulateurs suédois

Le bitcoin a consommé plus de 134 TWh en 2021, ce qui est comparable à l'énergie électrique consommée par un pays comme l'Argentine

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Avatar de petitours
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 22/08/2024 à 11:49
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
Je n'ai jamais compris ce problème.

On paie l’électricité, a partir de la on fait ce qu'on veux avec ce qu'on paie.
C'est au gestionnaire du réseau de bâtir des centrales si la demande augmente.

En France le prix de l'abonnement (en plus du prix du kwh) dépends de la puissance voulue.
Pour les gros besoin, une usine de minage par exemple, en france généralement il y'a des accord avec le gestionnaire, l'entreprise s'engage sur plusieurs années consommer X kw en échange d'un prix fixe garantie.
Ça permet au gestionnaire de pas construire une centrale nucléaire pour juste 1 mois de gpu qui tourne. Et pour l'entreprise d'avoir un prix fixe et donc de la visibilité sur l'avenir.
C'est ce que fais AWS avec ces datacenter en france par exemple.

C'est un faux débat, si des industriels estime que c'est rentable de miner du bitcoin, qu'il négocie avec le gestionnaire pour leurs fournir de l’électricité. Le gestionnaire est le seul responsable du contrat qu'il va signer.
C'est la même chose avec l'eau potable, si le besoin augmente, les usagers doivent payer pour fiancer de plus grosses infrastructures en fonction de leurs consommation. Que le bitcoin utilise de l'eau pour refroidir les datacenter, ou que tous le monde installe une piscine, c'est le même problème.

Si la demande est la, une centrale nucléaire et une usine de désalinisation de l'eau est rentable par exemple. C'est ce qu'il y'a à Barcelone par exemple, ou le besoin est la (gros flux de tourisme), et donc désormais l'eau potable de la ville provient de la mer d'une usine qui désalinise l'eau.
L’Irlande aussi a fait cela pour les datacenters des gafams (il ont développé le réseau électrique). C'est du business et tous le monde y gagne en argent.

Si ils sont pas content ils peuvent refuser la demande. La corse a force de râler des touristes, ils viennent de faire 2 mauvaises années. Mais faut pas se plaindre après que la région s'appauvrisse. On peut pas avoir le beurre, l'argent du beurre et le cul de crémière.
On expliquera votre "Je n'ai jamais compris ce problème" j'm'en foutisme à nos petits enfants, ils comprendront mieux pourquoi ils galèrent.
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Avatar de petitours
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 22/08/2024 à 14:57
Je partage pleinement le problème international de la chose mais ça n'enlève rien au problème de base qui fera que vos petits enfants auront bien d'autres soucis qu'un travail et un pouvoir d'achat si on ne le traite pas (effectivement à l'international)
Votre exemple de ceux qui perdent du boulot parce que fait en chine, ce sont les mêmes qui s'empressent d'acheter les montagnes de trucs fabriqués là bas.
Le minage c'est un hérésie ici comme partout.
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Avatar de petitours
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 22/08/2024 à 16:53
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
Pour toi le minage est une hérésie, pour celui qui mine c'est se doucher 1 fois par jours ou partir en vacances qui peut être une hérésie ou se chauffer l'hiver ou encore acheter une voiture.
Au niveau international ce que toi tu considère comme une hérésie, d'autres trouve que c'est normal et c'est ton mode vie européen l'hérésie.

Il n'y a pas de solution, le réchauffement climatique est inévitable, pour l'instant la seul chose que fait l'europe c'est sabordé toute son économie pour rien, car le réchauffement climatique continue et empire, chaque années le co2 rejeté augmente.
J’espère que nous n'allons pas saborder Airbus et qu'on va vendre pleins d’avions aux indiens et chinois pour qu'ils viennent voyager chez nous, consomme chez nous, mais oui qu'ils rejettent pleins de co2.

Je suis pas content que la planète se réchauffe, mais pour moi il est préférable de vivre riche dans un monde polluer, que de vivre comme un soudanais dans un monde polluer et sous domination chinoise.
Si on veut maintenir notre système social en France il est nécessaire de travailler pour produire de la richesse et vendre cette richesse.
Croire qu'on peut produire de la richesse sans polluer c'est une connerie.

J'aimerais croire que des solutions et accord internationaux peuvent exister, qui réduirais le rejet de co2, qui améliorerait les conditions de vie des habitants. On est hélas pas dans le monde le little poney.
Déjà la Russie, a tout intérêt a ce que la planète se réchauffe, chaque années ces récoltes et ces terres cultivable augmente. La Russie est un des pays qui dispose du plus d'hydrocarbure, c'est son gagne pain. Il est évident qu'elle va vendre et bruler tous sont gaz et pétrole jusqu’à la dernière goutte.
On fait quoi ? on déclare la guerre nucléaire à la Russie pour lutter contre le réchauffement climatique ?

Pleins de pays sont contents d'acheter son gaz et pétrole pas cher, ça leur permets de développer leurs population et leurs offrir du confort, l'inde par exemple (pays le plus peupler du monde), doit on privé l'indien d'avoir la clim, de se doucher à l'eau chaude ou de voyager en avion ?
On peut déjà ne pas miner = bruler du kWh pour queudal. le minage ne peut être comparé à aucune autre activité. C'est une hérésie dans la mesure où la valeur artificielle consiste exclusivement à polluer. Même la fast fashion n'arrive pas à la cheville du minage en terme d'hérésie.
On peut aussi ne plus acheter Chinois (qui devra bien s'adapter et prendre lui aussi le sujet en main (ce qu'il commence a se faire parce qu'ils ne regardent pas que leurs pieds, que le réchauffement les impacte aussi et parce qu'on commence à leur imposer)
Et on fait ce qu'il faut pour ne pas dépendre des cultures des russes, parce que sinon la guerre que vous ne voulez pas comme tout le monde, elle va arriver parce que riches avec nos belles clims on ne saura plus se nourrir.
Ça me tue les gens comme vous qui ne regardent que leurs pieds "parce que de toute manière ça marche pas", parce que de toute manière d'autres le font " tout ceci n'est synonyme que d'une chose, votre bon plaisir immédiat, peu importe les autres.
Perso quand j'ai pris conscience de certaines choses en bossant dans une boite qui produit des pièces pour les avions je me suis tiré, aujourd'hui je bosse pour aider les industrie à embaucher du monde et produire chez nous proprement.
Contrairement à ce que vous prétendez, énormément de choses se produisent aujourd'hui infiniment plus proprement qu'il y a très peu de temps.
Les politiques aussi progressent énormément. Si vous regardez les auditions de Mr Jancovici par nos parlementaires en 2014 il était face à des benêts, les dernières qu'il a fait il était face à des élus de tous les partis qui posaient des questions super profondes, très opérationnelles et d'actualités.
Et l'union européenne ne fait pas que brider chez nous comme une grosse méchante, elle le fait aussi pour les Chinois, de plus en plus et les lignes bougent enfin sur ce sujet malgré la complexité des choses, du fait que l'on dépend d'eux aujourd'hui pour pleins de choses.
Bref, heureusement que tout le monde ne pense pas qu'à ses pieds et à ses bitcoin.
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Avatar de smarties
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 28/08/2024 à 15:23
Il y a eu soit disant des accords environnementaux pour préserver la planète, empêcher ralentir le réchauffement climatique et on agit peu dans ce sens.

L'enjeu est complexe mais le bitcoin est spéculatif et n'a pas de valeur. Si demain il y a un blackout mondial, le bitcoin servira a rien, on échangera des ressources tangibles.
Il y a des effets visibles chez nous (inondations, neige, fortes intempéries, ...).

La priorité serait de ré-industrialiser (médicaments, high-tech, fonderie, ...) la France pour avoir de l'emploi, une économie circulaire... et ne pas avoir à miner du bitcoin comme
Pour l'implantation de production de médicaments, l'état subventionne mais ne contraint pas à vendre une partie de la production de médicaments en France donc les sociétés en profitent.
L'écologie est une contrainte forte mais il y a moyen d'arranger tout le monde. En périphérie des villes, récupérations des déchets, ...

Le train aussi serait à remettre en avant :
- enlever les avantages des avions comme l'absence de taxte kerosen sur les vols intérieur
- fret pour réduire le trafic routier
- écotaxe pour financer l'entretien des routes (comme c'est fait partout en Europe) et réduire le trafic poids lourds hors autoroute
- arrêter de penser qu'au TGV, pour bosser les lignes POLT, Bordeaux-Lyon, ... seraient bien
- remettre les petites lignes avec trains à hydrogène

Il y a déjà plein de projets qui iraient dans le bon sens mais ça ne bouge presque pas.
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Avatar de totozor
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 29/08/2024 à 9:02
Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
Il y a plein d'autres industries qui consomment énormément d'énergie.
Par exemple il y a des magasins avec la clim à fond et la porte ouverte.
On met les magasins dans les industries?
Et ils consomment énormément d'énergie?
Je veux dire si on les compare à la sidérurgie ou à la métallurgie, qui pour moi posent des gros problèmes parce qu'elles sont quasiment condamnées à consommer énormément. On serait alors dans l'optimisation ce qu'elles ont déjà bien entamé (chez nous) avec l'explosion du prix de l'énergie ou la diminution de la consommation du métal (ce qui est compliqué dans notre monde).

Je penses qu'on est capable de faire un bond dans le domaine du transport (smarties évoque plusieurs pistes) mais ni les politiques ni les industriels ne semblent vouloir s'y attaquer.
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
L'avion est autant taxé que le train il faut arrêter avec les fausses excuses, si une ligne de train n'est pas compétitive elle doit fermer, même chose pour l'avion. Si rien des 2 n'est compétitif y'a le bus, sinon le covoit.
Je penses qu'il y a un vrai problème de gestion de la SNCF :
J'ai vu des train bondés d'étudiants et de travailleurs quotidiennement être supprimés - comment pouvaient ils ne pas être rentables? Ou en tout cas comment estimer qu'ils étaient de trop?
Le prix du train semble aléatoire : deux voyageurs voisins peuvent avoir payé un billet sur base d'un tarif plein différent ou le prix d'un billet peut changer suivant le jour voir l'heure de réservation
Les transferts de trains sont mal gérés en quand le premier est en retard (ce qui me semble plus rare qu'avant). La SNCB est par exemple moins fiable sur ses horaires mais les transferts sont beaucoup plus faciles (le train suivant attend, l'information des voies des trains possible est donnée, en général ils s'arrangent pour que le transfert se fasse sur deux voies d'un même quai).

Si on a des vraies ambitions écologique, le train fait partie des secteurs dont on peut envisager qu'il ne soit pas rentable, le temps de reproposer un réseau intéressant. Sinon on est parti dans une spirale de démantèlement de la voie ferrée : plus on ferme de ligne moins le train devient intéressant, etc
Par contre il parait que la France avait interdit le vol intérieurs s'il existait un ligne de train parallèle. C'est assez étrange parce qu'à ma dernière formation des Toulousain étaient très heureux de dire que le pilote de l'avion leur avait vanté le rapport écologique de celui ci par rapport à la voiture individuelle.
je trouve aussi marrant qu'il n'ai pas fait la comparaison avec le train ou avec le covoiturage.
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Avatar de smarties
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 28/08/2024 à 16:27
Ce qui compte pour polluer le moins possible c'est le rendement. Pour le nucléaire, éolien, solaire, ... qu'est ce qui produit le plus pendant toute la durée de vie du systèmes par rapport au ressources consommées ?

Le béton a un très mauvais rendement :
- il faut le sécher/cuire à une température très élevée pour avoir la poudre
- on remet de l'eau quand on est sur le chantier

L'avion pollue beaucoup par rapport au poids qu'il peut transporter mais pour les grandes distances c'est un bon gain de temps. A l'échelle locale, le temps de s'enregistrer, d'embarquer et le trajet, il faut facilement 3h car en plus les aéroports ne sont pas dans les villes contrairement aux gares ou un train ne nécessite pas autant de contrôle pour monter.
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Avatar de smarties
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 29/08/2024 à 8:17
Surtout, ne pas acheter de voiture (électrique) chinoise : la finition est bien, c'est pas cher, ça fonctionne...
Mais quand ça tombe en panne c'est la cata : pas de pièce de rechange donc certains n'ont plus leur voitures depuis 6 mois ou un an.
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 29/08/2024 à 9:49
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
EDF avant l'union européenne ça marchait bien par contre, je serais pas contre pour revenir au système d'avant, sans le "marché" européen.
Ouais c'est l'enfer le marché européen de l'énergie, une fois que tu es dedans tu ne peux plus en sortir.

Le vrai du faux. L'Espagne et le Portugal sont-ils vraiment sortis du marché européen de l'énergie, comme l'affirme une partie de l'opposition en France ?
Est-ce que ces deux pays sont vraiment sortis du marché européen ? Non, ce n'est pas vraiment le cas. Il n'y a pas de sortie définitive comme on pourrait l'entendre, car il s'agit d'une sortie temporaire d'un an jusqu'en mai prochain. Cette dérogation a été négociée et validée par la Commission européenne après le début de la guerre en Ukraine. Cette mesure permet de faire baisser les factures d'électricité des espagnols et des portugais de 10 à 20%.

Et si Bruxelles a accepté cette mesure inédite c'est parce qu'elle estime que la péninsule ibérique fait figure d'exception. Parce que l'Espagne et le Portugal sont très peu connectés au marché européen de l'électricité contrairement aux autres pays d’Europe, plus centraux, qui peuvent peut toujours acheter ou vendre à leurs voisins selon leurs besoins.
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
le béton ça dure très longtemps, plus d'un siècle facile. Le bilan est pas mauvais.
Pour une éolienne parfois il y a 600m3 ou 800m3 de béton.
Ça fait un peu chier.

Citation Envoyé par calvaire Voir le message
Faut etre débile pour juste écouter les escrolos qui a l'époque voulait fermer toute les centrales.
Heureusement l'opinion publique a changé et maintenant le nucléaire bénéfice d'une bonne image en France
De toute façon si tu veux que le prix du kWh soit abordable t'as pas trop le choix.

C'est n'importe quoi aujourd'hui, en "option base" chez EDF 1 kWh coute 25,16 centimes d'euros
1 kWh ça devrait couter 5 centimes.

Citation Envoyé par totozor Voir le message
On met les magasins dans les industries?
Il y a un truc qui s'appelle "industrie du commerce de détail".

Citation Envoyé par calvaire Voir le message
Je penses qu'il y a un vrai problème de gestion de la SNCF
Le gouvernement (que ce soit PS, LR, LREM c'est strictement la même chose) cherche à détruire la SNCF.
Ils veulent que tout soit privatisé.
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Avatar de smarties
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 29/08/2024 à 11:22
Le béton a connu son essor après la guerre mais de nombreux types de maisons anciennes ont tenu plusieurs centaines d'années (terre, colombage, ...).

Le béton se fissure assez facilement sur les maisons je trouve. Il n'a pas de bonne performance thermique contrairement à la terre.

Aujourd'hui il n'y a plus beaucoup de constructeurs qui sont capables d'utiliser autre chose que du béton donc il n'y a pas beaucoup de choix possible ou dans une zone géographique raisonnable.

@calvaire En tant que consommateur, on voudrait parfois agir à notre échelle pour la planète (prendre le train, utiliser le vélo, faire construire avec des matériaux écologiques, ...) mais les aménagement/l'offre/le prix/... n'est pas là.
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Avatar de totozor
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 30/08/2024 à 14:01
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
le salaire moyen d'un français n'a jamais aussi proche d'un salaire chinois, et l'écart se réduit chaque années.
Les ouvriers de xiaomi su7 sont payé plus de 1200€
en salaire net apres impots, on est plus loins d'un smic.
On est d'accord parfois, il faut augmenter le SMIC
Parce que, personnellement, je suis encore loin du salaire de l'employé moyen de Xiaomi
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