La transition énergétique accélère grâce aux innovations technologiques
Selon la 22e édition du rapport annuel de Capgemini sur l'Observatoire Mondial des Marchés de l'Energie (WEMO)
Le 2020-11-05 12:44:02, par Sandra Coret, Communiqués de presse
Malgré la réduction des émissions de CO2 liée à la crise de la COVID-19, l’atteinte des objectifs fixés pour faire face au changement climatique représente un défi sur le long terme. La production énergétique à partir de sources renouvelables et les technologies de stockage progressent rapidement. Cependant, en raison de la part croissante de ces énergies dans le mix énergétique et de la fermeture des sources de production programmable, la stabilité du réseau devient une préoccupation pour la sécurité d’approvisionnement. Les pressions exercées sur les grands groupes pétroliers et gaziers les incitent à diversifier leurs activités et à s’engager en faveur de la neutralité carbone.
Capgemini a publié la 22e édition de son rapport annuel sur l’Observatoire Mondial des Marchés de l’Énergie (WEMO), en partenariat avec De Pardieu Brocas Maffei, Vaasa ETT et Enerdata.
Cette édition annuelle du WEMO analyse deux périodes contrastées : 2019 a vu la poursuite des tendances antérieures en ce qui concerne la transition énergétique, les progrès accomplis en matière d’énergies renouvelables et de batteries électriques, les difficultés à respecter la trajectoire des accords de Paris sur le changement climatique ; en 2020, les profondes répercussions de la COVID-19 bouleversent l’ensemble du secteur de l’énergie et font émerger une « nouvelle normalité ».
Voici les principaux enseignements de l’édition 2020 de l’Observatoire Mondial des Marchés de l’Énergie :
1. La baisse significative de l’activité économique due à la COVID-19 conduit à la plus importante réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) depuis la Seconde Guerre mondiale. Toutefois, les objectifs à long terme liés au changement climatique restent très ambitieux.
En raison du ralentissement de la croissance économique mondiale en 2019, la croissance du PIB pour les pays du G20 affiche une baisse de 0,8 point par rapport à l’année précédente. La croissance de la demande énergétique ralentit et s’accompagne d’une hausse de la consommation de seulement 0,7%, contre 2,2% en 2018. Alors que les émissions mondiales continuent d’augmenter de 0,6% en 2019 (et atteignent leur niveau le plus élevé jamais enregistré), celles du secteur énergétique en particulier reculent de 0,4% grâce à une association de facteurs, et notamment une baisse de la consommation de charbon (souvent remplacé par le gaz), la croissance des énergies renouvelables et les améliorations en matière d’efficacité énergétique. La baisse significative de la consommation due à la COVID-19 conduit à la plus importante réduction des émissions de GES depuis la Seconde Guerre mondiale. En effet, les émissions devraient diminuer de 7% à 8% en 2020, selon les estimations, du fait des restrictions de déplacements et d’un net ralentissement industriel.
Malgré ces résultats apparemment positifs enregistrés en 2020, selon Colette Lewiner, conseillère Énergie auprès de la Direction générale de Capgemini, ces réductions sont temporaires : « Cette baisse des émissions en 2020 est liée à la période de confinement et aux restrictions qui subsistent en matière de mobilité. Les émissions augmenteront probablement à nouveau lorsque le monde se remettra de la pandémie. À titre d’exemple, il faudrait prendre une mesure de restriction similaire, chaque année pendant les 10 prochaines années, pour être sur la bonne voie en matière d’environnement, ce qui est bien entendu irréalisable et non souhaitable. Il est nécessaire d’instaurer de profonds changements pour atteindre les objectifs en matière de changement climatique. »
2. La production énergétique à partir de sources renouvelables et les technologies de stockage par batteries évoluent rapidement
Les énergies renouvelables représentent plus de la moitié des investissements mondiaux dans la production d’électricité ; cette tendance est plus marquée dans les pays développés que dans les pays émergents, lesquels continuent à construire des centrales qui fonctionnent au charbon et au gaz afin de répondre à l’accroissement rapide de la demande en électricité. Grâce à l’expansion du marché des énergies renouvelables et aux progrès technologiques, les coûts diminuent encore de plus de 10 % (énergie éolienne et solaire) en 2019 et ne cessent de baisser mois après mois. L’éolien offshore semble désormais prometteur, alors que l’acceptation des installations terrestres reste problématique.
Les coûts des batteries des véhicules électriques et de stockage stationnaire baissent à nouveau de 19 % en 2019 (pour les batteries Li-ion), et 115 projets de méga-usines sont annoncés, dont 88 en Chine. Les acteurs asiatiques (Chine, Japon et Corée du Sud) dominent ce marché.
Parallèlement, l’Europe a décidé de très importants investissements dans le développement de l’hydrogène vert comme source de décarbonation de l’industrie et de stockage de l’électricité afin de retrouver une souveraineté qu’elle a perdue dans le secteur des batteries et des panneaux solaires. En juillet 2020, la commission de l’Union européenne décide d’investir entre 180 et 470 milliards d’euros d’ici 2050 pour atteindre une part de 12 à 14 % en 2050 pour l’hydrogène vert1 dans le mix énergétique européen. Les plans de relance de l’Allemagne et la France alloueront respectivement 9 milliards d’euros et 7 milliards d’euros au développement de l’hydrogène.
3. La part croissante des énergies renouvelables dans le mix énergétique, associée à la fermeture des sources de production programmable, entraîne des risques quant à la stabilité du réseau électrique
Face à la part croissante des sources renouvelables intermittentes (énergie éolienne et solaire), l’équilibrage du réseau est plus difficile et la sécurité de l’approvisionnement pourrait être compromise. Cette situation est illustrée à la fois en Europe et aux États-Unis cette année :
-En avril 2020, pendant le confinement, les baisses de la consommation électrique enregistrées en Europe, associées à un temps ensoleillé et venteux, ont entraîné des parts élevées (jusqu’à 60 à 70 %) d’électricité renouvelable sur le réseau. L’Allemagne et le Royaume-Uni ont subi des quasi black-out, ce qui démontre que les réseaux et la réglementation ne sont pas adaptés pour faire face à la forte proportion d’énergies renouvelables prévue pour la fin de la décennie.
-À la mi-août 2020, lors d’une vague de chaleur, la Californie subit des pannes localisées dans des zones où l’alimentation électrique dépend à 33 % d’énergies renouvelables, principalement de l’énergie solaire. Cette situation constitue un défi lors des chaudes soirées estivales, lorsque l’électricité issue de la production solaire chute à zéro, mais que les besoins en climatisation demeurent. Ce problème s’intensifiera si la Californie atteint ses objectifs de 60% d’électricité renouvelable d’ici 2030, et supprime progressivement la production programmable issue des centrales à combustibles fossiles et nucléaires.
Philippe Vié, à la tête du secteur de l’Énergie et des Utilities chez Capgemini, ajoute : « Bon nombre de ressources et d’outils numériques sont arrivés à maturité et disponibles pour améliorer la prévisibilité, la fiabilité, la stabilité du réseau et, finalement, la sécurité de l’approvisionnement, et accélérer la transition énergétique. »
La stabilité du réseau requiert des actifs de production programmable, des technologies de stockage ou une flexibilité de la consommation exploitable. Le rapport WEMO identifie plusieurs moyens de perfectionner l’équilibrage du réseau lorsqu’il existe une part importante de sources renouvelables, notamment grâce à l’amélioration des prévisions de production, aux options de stockage non émettrices de carbone, surtout, aux batteries à court terme et à l’hydrogène à moyen terme. Exploiter la digitalisation, l’intelligence artificielle et l’automatisation afin de permettre une précision accrue des prévisions de la demande ainsi que la maîtrise de la demande ; et déployer le réseau intelligent à grande échelle sont également des stratégies qui visent à améliorer la gestion d’un mix énergétique distribué. L’évolution de la réglementation devrait prévoir des tarifs de consommation dynamiques s’adaptant à l’offre et des tarifs de réseaux favorisant les investissements dans les logiciels et l’Intelligence Artificielle.
4. Les plans de relance post-COVID-19 parviendront-ils à accélérer l’avènement d’une économie verte ?
Un tiers du fonds de relance européen de 750 milliards d’euros2 sera affecté aux projets de développement durable et de transition énergétique. En outre, les plans des États membres contiennent des proportions semblables pour les projets environnementaux. Selon le WEMO, ces progrès sont très encourageants. Cependant, l’exécution de ces plans sera déterminante. Le rapport recommande de renforcer la conditionnalité écologique pour l’attribution des fonds et de suivre leur utilisation.
Pour atteindre les objectifs liés au changement climatique et garantir la sécurité de l’approvisionnement énergétique, le rapport WEMO émet les recommandations suivantes:
L’Observatoire Mondial des Marchés de l’Énergie est une publication annuelle de Capgemini qui couvre les principaux indicateurs des marchés de l’électricité et du gaz en Amérique du Nord, en Europe, en Asie (y compris en Chine et en Inde) et en Australie. Cette édition évoque pour la première fois cette année les stratégies des grands groupes pétroliers et gaziers, vers les renouvelables et la neutralité carbone. Cette 22e édition, principalement élaborée à partir de l’analyse de données publiques conjuguée à l’expertise de Capgemini dans le secteur énergétique, fait référence aux données de l’année 2019 et du premier semestre de l’année 2020 (impacts de la première vague de la pandémie). L’étude des indicateurs spécifiques, à savoir la régulation et le comportement des clients, est menée respectivement par les équipes de recherche des cabinets De Pardieu Brocas Maffei, VaasaETT et Enerdata.
Source : Capgemini
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Capgemini a publié la 22e édition de son rapport annuel sur l’Observatoire Mondial des Marchés de l’Énergie (WEMO), en partenariat avec De Pardieu Brocas Maffei, Vaasa ETT et Enerdata.
Cette édition annuelle du WEMO analyse deux périodes contrastées : 2019 a vu la poursuite des tendances antérieures en ce qui concerne la transition énergétique, les progrès accomplis en matière d’énergies renouvelables et de batteries électriques, les difficultés à respecter la trajectoire des accords de Paris sur le changement climatique ; en 2020, les profondes répercussions de la COVID-19 bouleversent l’ensemble du secteur de l’énergie et font émerger une « nouvelle normalité ».
Voici les principaux enseignements de l’édition 2020 de l’Observatoire Mondial des Marchés de l’Énergie :
1. La baisse significative de l’activité économique due à la COVID-19 conduit à la plus importante réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) depuis la Seconde Guerre mondiale. Toutefois, les objectifs à long terme liés au changement climatique restent très ambitieux.
En raison du ralentissement de la croissance économique mondiale en 2019, la croissance du PIB pour les pays du G20 affiche une baisse de 0,8 point par rapport à l’année précédente. La croissance de la demande énergétique ralentit et s’accompagne d’une hausse de la consommation de seulement 0,7%, contre 2,2% en 2018. Alors que les émissions mondiales continuent d’augmenter de 0,6% en 2019 (et atteignent leur niveau le plus élevé jamais enregistré), celles du secteur énergétique en particulier reculent de 0,4% grâce à une association de facteurs, et notamment une baisse de la consommation de charbon (souvent remplacé par le gaz), la croissance des énergies renouvelables et les améliorations en matière d’efficacité énergétique. La baisse significative de la consommation due à la COVID-19 conduit à la plus importante réduction des émissions de GES depuis la Seconde Guerre mondiale. En effet, les émissions devraient diminuer de 7% à 8% en 2020, selon les estimations, du fait des restrictions de déplacements et d’un net ralentissement industriel.
Malgré ces résultats apparemment positifs enregistrés en 2020, selon Colette Lewiner, conseillère Énergie auprès de la Direction générale de Capgemini, ces réductions sont temporaires : « Cette baisse des émissions en 2020 est liée à la période de confinement et aux restrictions qui subsistent en matière de mobilité. Les émissions augmenteront probablement à nouveau lorsque le monde se remettra de la pandémie. À titre d’exemple, il faudrait prendre une mesure de restriction similaire, chaque année pendant les 10 prochaines années, pour être sur la bonne voie en matière d’environnement, ce qui est bien entendu irréalisable et non souhaitable. Il est nécessaire d’instaurer de profonds changements pour atteindre les objectifs en matière de changement climatique. »
2. La production énergétique à partir de sources renouvelables et les technologies de stockage par batteries évoluent rapidement
Les énergies renouvelables représentent plus de la moitié des investissements mondiaux dans la production d’électricité ; cette tendance est plus marquée dans les pays développés que dans les pays émergents, lesquels continuent à construire des centrales qui fonctionnent au charbon et au gaz afin de répondre à l’accroissement rapide de la demande en électricité. Grâce à l’expansion du marché des énergies renouvelables et aux progrès technologiques, les coûts diminuent encore de plus de 10 % (énergie éolienne et solaire) en 2019 et ne cessent de baisser mois après mois. L’éolien offshore semble désormais prometteur, alors que l’acceptation des installations terrestres reste problématique.
Les coûts des batteries des véhicules électriques et de stockage stationnaire baissent à nouveau de 19 % en 2019 (pour les batteries Li-ion), et 115 projets de méga-usines sont annoncés, dont 88 en Chine. Les acteurs asiatiques (Chine, Japon et Corée du Sud) dominent ce marché.
Parallèlement, l’Europe a décidé de très importants investissements dans le développement de l’hydrogène vert comme source de décarbonation de l’industrie et de stockage de l’électricité afin de retrouver une souveraineté qu’elle a perdue dans le secteur des batteries et des panneaux solaires. En juillet 2020, la commission de l’Union européenne décide d’investir entre 180 et 470 milliards d’euros d’ici 2050 pour atteindre une part de 12 à 14 % en 2050 pour l’hydrogène vert1 dans le mix énergétique européen. Les plans de relance de l’Allemagne et la France alloueront respectivement 9 milliards d’euros et 7 milliards d’euros au développement de l’hydrogène.
3. La part croissante des énergies renouvelables dans le mix énergétique, associée à la fermeture des sources de production programmable, entraîne des risques quant à la stabilité du réseau électrique
Face à la part croissante des sources renouvelables intermittentes (énergie éolienne et solaire), l’équilibrage du réseau est plus difficile et la sécurité de l’approvisionnement pourrait être compromise. Cette situation est illustrée à la fois en Europe et aux États-Unis cette année :
-En avril 2020, pendant le confinement, les baisses de la consommation électrique enregistrées en Europe, associées à un temps ensoleillé et venteux, ont entraîné des parts élevées (jusqu’à 60 à 70 %) d’électricité renouvelable sur le réseau. L’Allemagne et le Royaume-Uni ont subi des quasi black-out, ce qui démontre que les réseaux et la réglementation ne sont pas adaptés pour faire face à la forte proportion d’énergies renouvelables prévue pour la fin de la décennie.
-À la mi-août 2020, lors d’une vague de chaleur, la Californie subit des pannes localisées dans des zones où l’alimentation électrique dépend à 33 % d’énergies renouvelables, principalement de l’énergie solaire. Cette situation constitue un défi lors des chaudes soirées estivales, lorsque l’électricité issue de la production solaire chute à zéro, mais que les besoins en climatisation demeurent. Ce problème s’intensifiera si la Californie atteint ses objectifs de 60% d’électricité renouvelable d’ici 2030, et supprime progressivement la production programmable issue des centrales à combustibles fossiles et nucléaires.
Philippe Vié, à la tête du secteur de l’Énergie et des Utilities chez Capgemini, ajoute : « Bon nombre de ressources et d’outils numériques sont arrivés à maturité et disponibles pour améliorer la prévisibilité, la fiabilité, la stabilité du réseau et, finalement, la sécurité de l’approvisionnement, et accélérer la transition énergétique. »
La stabilité du réseau requiert des actifs de production programmable, des technologies de stockage ou une flexibilité de la consommation exploitable. Le rapport WEMO identifie plusieurs moyens de perfectionner l’équilibrage du réseau lorsqu’il existe une part importante de sources renouvelables, notamment grâce à l’amélioration des prévisions de production, aux options de stockage non émettrices de carbone, surtout, aux batteries à court terme et à l’hydrogène à moyen terme. Exploiter la digitalisation, l’intelligence artificielle et l’automatisation afin de permettre une précision accrue des prévisions de la demande ainsi que la maîtrise de la demande ; et déployer le réseau intelligent à grande échelle sont également des stratégies qui visent à améliorer la gestion d’un mix énergétique distribué. L’évolution de la réglementation devrait prévoir des tarifs de consommation dynamiques s’adaptant à l’offre et des tarifs de réseaux favorisant les investissements dans les logiciels et l’Intelligence Artificielle.
4. Les plans de relance post-COVID-19 parviendront-ils à accélérer l’avènement d’une économie verte ?
Un tiers du fonds de relance européen de 750 milliards d’euros2 sera affecté aux projets de développement durable et de transition énergétique. En outre, les plans des États membres contiennent des proportions semblables pour les projets environnementaux. Selon le WEMO, ces progrès sont très encourageants. Cependant, l’exécution de ces plans sera déterminante. Le rapport recommande de renforcer la conditionnalité écologique pour l’attribution des fonds et de suivre leur utilisation.
Pour atteindre les objectifs liés au changement climatique et garantir la sécurité de l’approvisionnement énergétique, le rapport WEMO émet les recommandations suivantes:
- Maîtriser les émissions de GES : fixer un prix significatif pour le carbone et/ou imposer des taxes sur le carbone, et notamment sur les produits importés, mieux contrôler les émissions de GES dont le méthane
- Encourager la construction de moyens de production énergétique sans carbone (des énergies renouvelables, mais également des centrales nucléaires sûres) afin de produire de l’électricité « verte »
- Favoriser l’électrification (notamment pour le transport routier et aérien ) permettant une décarbonisation systémique de l’économie
- Garantir la sécurité de la gestion du réseau avec une part plus importante de sources renouvelables intermittentes grâce à la modernisation des réseaux par le biais du renforcement de la digitalisation (et au changement du calcul des tarifs pour rémunérer les investissements numériques), à la tarification dynamique pour intensifier la réaction du côté de la demande et à la modification de « l’ordre d’appel des moyens de production » pour permettre la l’écrêtement des énergies renouvelables, si nécessaire
- Développer l’hydrogène vert
- Veiller à ce que la proportion écologique des plans de relance devienne réalité
L’Observatoire Mondial des Marchés de l’Énergie est une publication annuelle de Capgemini qui couvre les principaux indicateurs des marchés de l’électricité et du gaz en Amérique du Nord, en Europe, en Asie (y compris en Chine et en Inde) et en Australie. Cette édition évoque pour la première fois cette année les stratégies des grands groupes pétroliers et gaziers, vers les renouvelables et la neutralité carbone. Cette 22e édition, principalement élaborée à partir de l’analyse de données publiques conjuguée à l’expertise de Capgemini dans le secteur énergétique, fait référence aux données de l’année 2019 et du premier semestre de l’année 2020 (impacts de la première vague de la pandémie). L’étude des indicateurs spécifiques, à savoir la régulation et le comportement des clients, est menée respectivement par les équipes de recherche des cabinets De Pardieu Brocas Maffei, VaasaETT et Enerdata.
Source : Capgemini
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FatAgnusMembre chevronnéC'est prétendre qu'une énergie est « verte » qui n'a pas de sens. Une énergie n'a pas de couleur, une énergie n'est ni jaune, ni rose, ni violette, ni bleue... L'énergie « propre » n'existe pas non plus, puisque utiliser de l'énergie c'est notre capacité à modifier notre environnement. Toute énergie a des avantages et des inconvénients. Si on regarde uniquement les émissions carbones, il n'est pas certain qu'une centrale solaire avec stockage émette moins de gaz à effet de serre qu'une centrale nucléaire, bien au contraire. Et comment produire tous ces panneaux solaires et ces batteries de stockage sans les énergies fossiles ? Et les déchets engendrés par toutes ces installations ? D'ici une trentaine d'années, des millions de panneaux solaires arriveront en fin de vie. En 2050, la Chine se retrouvera avec plus de 13,5 millions de tonnes de déchets issus des vieux panneaux, prédit l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA). En ce qui concerne la Chine, en 2019 la production d'électricité était encore 69,9 % issues des énergies fossiles, dont 66,4 % rien qu'avec le charbon, donc nous sommes très très loin d'une électricité totalement décarbonée !
Ce n'est pas de la mauvaise foi n'est-elle pas de répondre voiture électrique alors que je parle d’hydrogène ? Cela fait des décennies qu'on parle de la voiture à hydrogène, et les solutions techniques liées à l'utilisation d'un moteur l'hydrogène à grande échelle n'ont toujours pas été trouvées. Et même si ces solutions techniques étaient trouvées, comment produire assez d'hydrogène pour remplacer tout le carburant utilisé ? En France il faudrait doubler la production électrique et multiplier par quinze le parc d'éolien, ce qui est difficilement envisageable dans les trente ans qui nous reste pour diviser nos émissions de gaz à effet de serre par trois ? Vous devriez l'article Sus à l’hydrogène ! écrit par Jean-Marc Jancovici, un spécialise de la décarbonation.
Pour les voitures électrique même si on trouve des moyens de faire des batteries dix fois plus puissantes, seront-elles déployées assez vite ? De combien devra-t-on augmenter notre production électrique pour alimenter 1,2 milliards de voitures électriques ? Donc nous devons dans le même temps remplacer 64 % de l'électricité mondiale qui est issue des énergies fossiles (en 2018) et dans le même temps augmenter (doubler ou tripler je l'ignore ?) la production électrique mondiale pour faire rouler 1,2 milliards de voitures électriques. Vous avez fait vos calculs ? On est bon alors pour 2030 ?
Déjà prétendre qu'une énergie est 100 % est juste du greenwashing. Car si le vent et le soleil sont renouvelables, les éoliennes, les panneaux solaires et les solutions de stockage ne sont pas renouvelables. Et quand il faudra produire des panneaux solaires et des éoliennes, sans les énergies fossiles, juste avec d'autres panneaux solaires et des éoliennes, on en reparlera.... S'il existe bien des centrales solaires et d'éoliennes, dans les chiffres les énergies fossiles représentaient de 83,8 % de la production d'énergie mondiale contre 3,3 % pour l'éolien et le solaire en 2019 . Donc ce n'est pas demain la veille qu'on va remplacer ces 83,8 % des énergies fossiles par du solaire et de l'éolien, car il y a des limitations physiques. Par exemple, le volume de 1 000 m3 de vent qui souffle à 80 km2 et qui passe dans les pales d'une éolienne produit l'énergie fournie par la combustion de 3 millilitres de pétrole. Est-ce que c'est plus simple d'avoir 3 millilitres d'une énergie qu'on peut utiliser quand on veut ou d'avoir 1 000 m3 d'énergie extrêmement diffuse qui arrive quand elle en envie ?
Le potentiel de l'hydraulique est déjà saturé en France. Comme dit plus haut l'énergie « verte » n'existe pas, sauf dans la bouche des gens qui font du greenwashing. L'éolien et le solaire en France sont une connerie monumentale que seul un homme politique peut faire, puisque notre production électrique est déjà décarbonée. Donc mettre des milliards d'euros dans les éoliennes en France ne fait rien pour le climat, alors qu'on pourrait utiliser cet argent dans des choses bien plus utiles, comme la rénovation des bâtiments ou la subvention de pompes à chaleurs pour remplacer les chaudières au fuel, qui aurait un vrai impact sur nos émissions de gaz à effet de serre.
Des études faites par des économistes, mais pas des études faites par des ingénieurs. Comme l'écrit Philippe Bihouix au sujet des panneaux solaires : « Certes un quadrilatère de quelques dizaines ou centaines de kilomètres de côté pourrait fournir toute l'électricité mondiale [attention toute l'électricité, pas toute l'énergie mondiale]. Cependant les calculs de coin de table ne veulent rien dire. Pour produire les 22 000 TWh de la consommation électrique mondiale (en 2011), il faudrait installer l'équivalent de cinq cent années de production actuelle de panneaux solaires ! Sans oublier qu'au bout de quarante ans ou plus il faudrait tout recommencer, étant donnée la durée de vie des panneaux photovoltaïques. Et qui passerait le balai à chaque tempête de sable sur les dizaines de milliers de kilomètres carrés de panneaux ? ».
Je le réécris, car vous n'avez pas compris que si le prix de l'éolien et du solaire baissent, c'est que la fabrication profitent de la mondialisation et des énergies fossiles. Le pétrole pour extraire les minerais, le charbon pour faire la sidérurgie, le pétrole pour transporter les éoliennes fabriquées en Chine en France, et la gaz pour faire le béton dans lequel on va planter le mat de l'éolienne. Le jour où nous devrons fabriquer des éoliennes ou des panneaux solaires en France, sans énergie fossile avec juste d'autres énergies renouvelables, avec les minerais que nous n'avons pas (acier, aluminium...). Je doute fortement que le prix restera toujours aussi attractif.le 06/11/2020 à 14:44 -
Mat.MExpert éminent séniorbonsoir la raison est très simple c'est parce que tous les gens qui défendent l'écologie et son idéologie représentent une véritable aubaine pour l'équipe gouvernementale en place.
Je m'explique: les partis écologistes expliquent sans cesse qu'il faut privilégier les sources de production énergétiques alternatives comme l'éolien et abandonner le nucléaire par exemple.
Ainsi cela influence l'esprit des électeurs et du reste de la population.
En quoi c'est une aubaine pour le gouvernement ?
Parce que le gouvernement français n'aura pas besoin de refinancer un programme extrêmement coûteux de réfection/mise-à-niveau du parc nucléaire actuel avec la transition énergétique.
Disons que ça coûte vraiment moins cher le développement des parcs éoliens.
Combien coûte une poignée d'éoliennes combien coûte une centrale nucléaire ? Non seulement à construire mais aussi sans compter les dépenses élevées d'exploitation d'une centrale nucléaire éventuellement financées par l’État ?
J'ai la certitude que sans la fermeture de la centrale de Fesseinheim ,ça aurait coûté une ruine pour Engie et donc l’État pour effectuer une remise à niveau de cette centrale et non pour satisfaire les écolos.
Donc concernant la transition écologique c'est une véritable tartufferie...
par exemple la maire de Paris fait planter des arbres en centre-ville.
Mais planter des arbres en ville ça coûte quasiment rien au lieu de financer des gros projets culturels comme il y a eu dans le passé , vous me suivez ?
Le gros avantage du vélo c'est que y'a pas besoin de refaire la voirie des villes parce qu'un vélo n'abîme pas les chaussées.
L'année dernière bref en 2019 j'avais entendu à la radio qu'il fallait trouver 25 milliards d'euros pour refaire les ponts, les chaussées...
Bref y'a long à dire là-dessusle 21/11/2020 à 22:47 -
MingolitoMembre extrêmement actifTon raisonnement n'a aucun sens, c'est théoriquement possible de les fabriquer avec des énergies vertes, c'est dans cette direction que beaucoup essayent d'aller, à juste titre, exemple : Cette centrale solaire chinoise est aussi puissante que deux réacteurs nucléaires.
Toujours de la mauvaise foi, de même que l'utilisation massive des batteries dans les véhicules électrique est en train de révolutionner leur production, avec des projets de batteries faites avec des matériaux communs et plus de 10 fois plus puissante, la généralisation de l’utilisation de l’hydrogène génère de nouvelle recherches pour la produire d'une autre façon plus efficacement, il y a déjà des recherches très encourageantes sur ce sujet.
Bien sur que oui, et c’est déjà en place à plusieurs endroits, par exemple Australie avec solaire + méga batterie ou certaines îles avec éolien + stockage hydrologique, et en projet dans de très nombreux pays, exemple : 100% RENEWABLE ENERGY in Costa Rica. Un rapport montre clairement que si l'humanité s'en donnait la peine c'est parfaitement possible techniquement parlant, et même économiquement, de cesser les émissions à effet de serre.
La France avec son énorme surface terrestre et sa colossale surface maritime plus un énorme potentiel hydraulique n'aurait aucun mal à produire une énergie verte en combinant éolien, solaire, stockage hydraulique, et en option avec un peu de nucléaire.
Si et de nombreuses études le prouvent clairement.Why green energy finally makes economic sense le 05/11/2020 à 23:21 -
DevTroglodyteMembre extrêmement actifHa non, le but d'ITER, c'est de réussir à produire un plama stable avec un rendement de 1. Que le plasma s'auto entretienne, quoi. Le plasma de 2 minutes, ça a été atteint il y a 1 ou 2 mois par un labo chinois.Or les 20kg de tritium nécessaires pour faire fonctionner un réacteur de 1000MW pendant un an représentent une radioactivité de 7.4x1010 becquerels, soit 1 milliard de fois la radioactivité naturelle. On est dans le même ordre de grandeur que les REP classiques, et le tritium comme l'hydrogène s'insinuant partout, on devra reconstruire régulièrement l'enceinte. D'où un volume de déchets à longue vie tout aussi important.
Alors un réacteur à fusion qui nous fournit de l'électricité, c'est pas demain la veille. Si on en est capables, au passage...le 12/11/2020 à 17:33 -
FatAgnusMembre chevronnéOui je le réécris, car tes facultés de compréhension sont quelque peu altérées. Pour preuve, ce réchauffement n'a rien d'imaginaire, puisque que ce réchauffement a déjà eu lieu il y a dix mille ans. La brutalité résiderait (car tu n'as manifestement pas compris que ce n'était pars arrivé, puisque tu cherches des signes de montée des eaux ou autres) dans un réchauffement similaire de 5° C en cent fois moins de temps.
Je n'ai malheureusement pas vraiment compris ton commentaire, dommage que tes facultés d’expression soient aussi basses que tes facultés de compréhension. Si je comprends bien, tu es totalement hors-sujet, puisque tu compares des simulations informatiques datant des années 1970 sur des données non climatiques à des des simulations climatiques faites aujourd'hui... Comme beaucoup tu excelles dans l'art de comparer des choux et des carottes. Si j'interprète bien tes bouts de phrases, dans un deuxième temps, tu avances que dans les simulations du Rapport Meadows quelques soit les données entrées on arrive à l'effondrement. Serait-ce une tentative de sophisme de ta part ? On ne le saura jamais, la conclusion restera perdue dans les limbes insondables de ton cerveau. On remarquera ton attachement à la religion qui revient encore ici. « C'est une nouvelle religion » de quoi parle-ton ? Dieu seul le sait. (Normal puisque c'est une religion.)
Le fait que tu ai écouté des dizaines de conférence en quatre ans, ne veut pas dire que tu ai compris ces conférences. Je rappelle, au passage, que malgré avoir écouté toute les vidéos de Jean-Marc Jancovici, tu n'as toujours pas assimilé un concept aussi simple de la non élasticité prix volume du pétrole. Donc j'ai des doutes pour les sujets plus compliqués.
C'est toujours avec plaisir qu'on lit tes commentaires, car on y sent la bonne odeur de dénigrement habituelle qui est ta marque de fabrique. Je me posais la question de savoir si tu disposais d'une autre méthode que le dénigrement systématique, parsemé d'accusations gratuites et non sourcées ? Me voilà rassuré, tu innoves un peu dans ce commentaire, en ajoutant à tes dénigrements habituels un petit soupçon de théorie du complot. Si je comprends le Réveilleur serait indirectement un produit du lobby nucléaire français. Magnifique. Cela dit le jour où tu arriveras à fournir un travail de qualité et aussi sourcé que le Réveilleur, tu auras fait un saut énorme dans l'évolution, un peu du même niveau que de l'australopithèque à l'homo sapiens.
Tu n'es malheureusement pas un menteur, tu crois juste que la vérité est une opinion comme une autre. J'ai réussi à télécharger le rapport et effectivement ton graphique y figure bien. Cependant, je pense qu'effectivement il s'agit de simulations qui ne remettent pas en cause le pic de production de pétrole conventionnel qui a eu lieu en 2008 ni un possible déclin de la production mondiale de pétole en questionnant si l’investissement dans l'approvisionnement en combustibles fossiles est-il en décalage avec les tendances de consommation ? « The risk of a supply crunch looms largest in oil. The average level of new conventional crude oil project approvals over the last three years is only half the amount necessary to balance the market out to 2025, given the demand outlook in the New Policies Scenario. US tight oil is unlikely to pick up the slack on its own. Our projections already incorporate a doubling in US tight oil from today to 2025, but it would need to more than triple in order to offset a continued absence of new conventional projects. ». Page 28. Mais il serait plus intéressant de lire le nouveau « World Energy Outlook 2020 ».
Si Jean-Marc Jancovici n'est pas un spécialiste du climat et de l'énergie et que personne ne le connaît, tu m'expliqueras :
- pourquoi certaines sociétés du privée payent sa société Carbone 4 ?
- pourquoi il est invité dans des sociétés ou des universités pour faire des conférences ?
- pourquoi il est appelé comme consultant à l'Assemblé nationale ?
- pourquoi il donne des cours à l'École nationale supérieure des mines de Paris ?
- pourquoi a-t-il été choisi pour rejoindre le Haut Conseil pour le climat par le Premier ministre ?
- pourquoi est-il invité comme expert du climat à la radio ou la télévision par des journalistes ?
Deux solutions, soit les patrons des sociétés (comme Total, PSA, Schneider Electric, Lagardère...), les présidents des Universités, les députés, les ministres, les journalistes... sont tous des crétins patentés et toi ddoumeche développeur Visual Basic et Java tu es la seule personne intelligente qui a su percer la vérité et voir l'imposture que représentait Jean-Marc Jancovici... Soit c'est l'inverse !
Vu que tu as vu toutes les vidéos de Jean-Marc Jancovici, mais que que tu les as pas comprises, je te rappelle que Jean-Marc Jancovici est intéressé par le nucléaire juste pour tuer le charbon. Faire du nucléaire pour le plaisir de faire du nucléaire ne l'intéresse pas. Développer l'éolien et le solaire et arrêter le nucléaire ne l'intéresse pas non plus, car cela n'a aucun effet sur les émissions de gaz à effet de serre en France. Dans quel article Jean-Marc Jancovici compare le nucléaire à l'éolien sans tenir compte du démantèlement ? Pas de lien, pas de référence, une ddoumeche intox de plus ?
Effectivement, Jean-Marc Jancovici est un très bon orateur qui sait intéresser son public à un sujet complexe et grave, c'est sa force. Mais bon au final on n'a pas vraiment envie d'en rire. Le bilan ADEME des versions 1 à 6 écrit principalement par Jean-Marc Jancovici, écrits de 2000 à 2010, date à laquelle il n'était pas connu. Depuis Jean-Marc Jancovici a fait énormément de choses, dont une société, ONG, des conférences, écrits des livres... Mais bon, tu refuses de voir ces choses, on ne peut pas forcer un aveugle à voir.le 21/11/2020 à 21:53 -
Le CEA, ce n'est pas vraiment "l'industrie nucléaire"... Sinon autant dire que le forum dvp c'est "les gafa".
"Le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) est un organisme divers d'administration centrale (ODAC) de recherche scientifique français dans les domaines de l’énergie, de la défense, des technologies de l'information et de la communication, des sciences de la matière, des sciences de la vie et de la santé" (https://fr.wikipedia.org/wiki/Commis...s_alternatives)
L'AIE est notoirement critiqué pour produire des rapports plus politiques que scientifiques, minimiser le problème de la production de pétrole, utiliser des modèles climatiques obsolètes, etc. (https://en.wikipedia.org/wiki/Intern...ency#Criticism).le 23/11/2020 à 19:59 -
DevTroglodyteMembre extrêmement actifFaudrait déjà réussir à tenir un plasma d'hydrogène plus de 2 minutes, puis sortir un rendement d'énergie de plus de 1 (énergie produite par rapport à l'énergie utilisée pour chauffer le plasma). C'est pas demain la veille. Je ne suis même pas certain qu'on le verra de notre vivant...le 12/11/2020 à 10:31
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FatAgnusMembre chevronnéMalheureusement tu n'as pas compris que je faisais référence à la brutalité du changement qu'a occasionné le réchauffement de 5 °C il y a dix mille ans pour donner une petite idée ce que serait un réchauffement climatique du même ordre. Mais il est bien entendu totalement absurde de croire que cela se limite à la monté des eaux, surtout que je n'en fait aucunement référence ensuite dans mes nombreux exemples, ce qui ne t'empêche pas d'y répondre sur plusieurs lignes, chercher l'erreur... Tu es d'accord avec Mingolito sur la forme et sur le fond, on ne saura pas sur quels sujets. Mais le plus étonnant est que tu arrives à être d'accord avec quelqu'un d'autre que toi même.
Tu enfonces des portes ouvertes, bien sûr que je n'étudie pas le changement climatique, pas plus que toi du reste. Mais au cas où tu ne l'ai pas encore compris, la crise climatique touche tout le monde, et s'informer sur la crise climatique est à la portée de tous, comme lire le « Résumé à l’intention des décideurs du GIEC » ou d'écouter des conférences de vulgarisation comme les excellentes interventions Jean-Marc Jancovici ou les vidéos du Réveilleur. Tout comme les 150 citoyens tirés au sort de la Convention citoyenne pour le climat, n'ont pas étudié le changement climatique, mais se sont informés pendant plusieurs mois sur la crise climatique. Enfin j'attends toujours ton lien HTTP sur le graphique du GIEC.
J'ai cherché ton graphique sans succès sur quelques minutes sur la page « World Energy Outlook 2018 ». Même une recherche Google Images ne me retourne rien. Certes je n'ai pas vingt minutes à y consacrer. Le fait que tu ne veuilles pas insérer un simple lien hypertexte dans ton commentaire en dit long sur ta volonté de manipuler l'information au lien de simplement informer.
J'utilise la même méthode que tu as utilisée avec Jean-Marc Jancovici, mais bon toi tu as le droit d'insulter (puisque tu considères ça comme une insulte) Jean-Marc Jancovici, qui est un spécialiste reconnu de l'énergie et du climat depuis vingt ans, que tu dénigres (enfin toi tu appelles ça insulter) de la façon suivante, je te cite « Son [Jean-Marc Jancovici] cas a longtemps été évoqué aussi, un ingénieur télécoms sans aucune compétence en climatologie, géologie, physique, écologie ou même industrie pétrolière, et dont le seul fait d'arme est d'avoir pondu un rapport à l'ADEME. Aujourd'hui il fait le show man sur YouTube avec un agenda qui le classe d'office dans la catégorie des lobbyistes, et il ne s'en cache pas. Il a le bon mot, du charisme, c'est le Gad Elmaleh de l'uranium 235 ». Le jour où ton intelligence et ta compréhension de l'énergie et de la crise climatique arriveront à la cheville de celle de Jean-Marc Jancovici, j'accepterais volontiers que tu me qualifies « d'ignoramus pédant ».
De mon côté je te souhaite une excellente journée.le 21/11/2020 à 10:19 -
De ce que j'ai compris de JMJ, il prône surtout la réduction de la consommation d'énergie. Malheureusement, dès qu'un quidam l'interpelle, c'est pour parler du nucléaire...le 22/11/2020 à 0:26
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le 24/11/2020 à 17:28