L’un des plus grands défis que l’homme peine à résoudre reste celui du changement climatique. Les sources d’énergie actuelles les plus utilisées par l’homme contribuent fortement à cette dégradation du climat. Il faudra trouver des moyens de faire en sorte que les énergies propres et renouvelables prennent le dessus sur celles qui ont un impact négatif sur le climat. La question est de savoir quel peut être l’apport des entreprises informatiques pour accompagner l’adoption des énergies renouvelables.Partant de là, il faut d’abord reconnaître que le changement ou le réchauffement climatique est un fait réel et les entreprises informatiques sont de très gros consommateurs d’énergie. Ainsi, il serait bien vu qu’elles contribuent ou agissent pour protéger l’environnement. Une raison bien suffisante qui motive les philanthropes comme Bill Gates et Jack Ma à investir désormais dans les énergies renouvelables. En effet, selon l’information que rapporte CNBC cette semaine, les philanthropes tels que Bill Gates, Jeff Bezos, Jack Ma et plusieurs autres investisseurs consacrent des milliards de dollars aux entreprises de technologies propres à mesure que la technologie des énergies renouvelables progresse.
D’après CNBC, les changements dans les tendances du marché de l’énergie, les modèles d’investissement et la mentalité à l’égard du changement climatique créent de nouvelles raisons d’investir dans des entreprises et des projets dans le secteur des énergies propres. C’est pour cela qu’ensemble, ils ont mis en place un fonds d’investissement dénommé Breakthrough Energy Ventures (BEV) avec un capital de 1 milliard de dollars. L’idée derrière le fonds BEV est de renoncer aux rendements des investissements à court terme et offrir aux chercheurs et aux entreprises le temps et les fonds d’exploitation dont ils ont besoin pour résoudre des problèmes techniques difficiles dans le domaine des énergies renouvelables à forte intensité de capital.
Ils sont au total 22 investisseurs et philanthropes qui forment la coalition Breakthrough Energy Ventures. À l’instar de Bill Gate, Jack Ma et Jeff Bezos, on pourrait citer par exemple l’américain Reid Hoffman, le cofondateur de LinkedIn ; le sud africain Patrice Motsepe fondateur de Minéraux Rainbow Afrikans (ARM) ; Hasso Plattner, cofondateur de SAP SE en Allemagne ; Vinod Khosla, fondateur de Khosla Ventures aux États-Unis ; Ray Dalio, fondateur de Bridgewater Associates et la liste est longue. L’informatique peut-elle servir à créer des énergies propres et durables ?
« La Breakthrough Energy Coalition s'est engagée à mettre au point de nouvelles technologies qui changent notre façon de vivre, de manger, de travailler, de voyager et de fabriquer des objets de manière à pouvoir enrayer les effets dévastateurs du changement climatique. Nous pensons que la création de partenariats étroits entre les gouvernements et nos membres entraînera des investissements plus rapides et plus de solutions énergétiques pour un plus grand nombre de personnes plus rapidement », ont-ils pris comme engagement sur leur site Web.
Pour certains, cette association et ce renouvellement d’intérêt pour les énergies renouvelables de la part des banques d’investissement et des philanthropes dans les énergies propres et renouvelables sont à saluer. Néanmoins, disent-ils, les sous semblent ne pas être suffisants. Pour eux, lorsqu’on regarde leur nombre, leurs portefeuilles et les potentiels d’investissements dont disposent ces différentes personnes, il est clair que cette somme ne représente pas grand-chose. « Ils peuvent faire plus et sont obligés de faire plus », a déclaré l’un d'entre eux.
CNBC indique que le fonds vise à l’heure actuelle 14 sociétés allant des startups travaillant dans les technologies de stockage de batteries et de réseaux aux entreprises développant de meilleurs systèmes de production d’énergie géothermique et même de fusion. Les investissements vont de 200 000 à 20 millions de dollars, selon les besoins et le stade de développement de chaque entreprise. Selon le média, cette coalition s’inscrit dans une dynamique favorable vis-à-vis des dernières tendances dans le domaine des énergies.
Ainsi, souligne-t-il qu’au niveau mondial, les investissements cumulés dans les énergies renouvelables dépasseront les 9000 milliards de dollars d’ici 2050, tandis que les investissements cumulés dans les technologies d’efficacité énergétique et de purification de l’air grimperont à 35 000 milliards d’ici 2030. Dans le même temps, les investissements dans le charbon ont diminué d’un tiers en 2017 (les chiffres de l’AIE pour 2018 ne sont pas encore disponibles), la deuxième année consécutive de recul des investissements dans les centrales au charbon et au gaz.
Source : CNBC
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Envoyé par Bill Fassinou
